Papa aimait bien les échecs et jouer avec nous, ses enfants. Et nous aimions bien jouer avec lui…
Ça fait un moment que je lis « Le guide des échecs » (de Nicolas Giffard et Alain Biénabe, éd. Robert Laffont) et je suis arrivé au chapitre qui traite des échecs féériques.
Les échecs sont déjà un jeu complexe mais là, on a affaire à des variantes d’une extrême richesse et c’est vraiment époustouflant.
Petit inventaire à la Prévert… Je n’en choisis que quelques-uns que j’ai trouvé les plus marrants en résumant l’explication :
– les échecs cannibales : les pièces d’un même camp se prennent entre elles;
– les échecs fusils : on prend à distance, sans bouger sa pièce comme si on tirait sur les pièces de son adversaire. On ne rate jamais la cible!
– les échecs monochromatiques : les cases de départ et d’arrivée de chaque coup doivent être de même couleur;
– les échecs bichromatiques : l’inverse du précédent;
– Les échecs gravitation;
– les échecs poursuite;
– les échecs dynamo : pas de prise mais les pièces peuvent repousser ou aspirer celles de l’adversaire;
– les échecs gravitation : toute pièce (sauf les rois et les pions) qui joue, effectue un mouvement classique puis glisse d’une case verticalement vers son camp. L’effet de gravitation!
Il y en a plein d’autres et je ne vous parle pas des problèmes avec des pièces différentes comme la sauterelle, les pièces paralysantes, les pièces rayon X, les pièces volages, etc. !!
Je vais en citer également un dans mon blog Japon car il a un nom très particulier : les échecs Kamikazes !
Si j’avais le temps, faudrait que je fasse des stages avec mon frère Jacques qui touche plutôt sa bille, ou avec Jacques Pineau, un Français du Japon qui a un niveau très élevé (et même plus que ça!). Il a écrit des articles dans france-japon.net il y a déjà quelque temps sur les échecs et le shôgi (voir ici et ici).