Nous rappelons aux parents que c’est à la maison que leur enfant doit apprendre les mots magiques

Nous rappelons aux parents que c’est à la maison que leur enfant doit apprendre les mots magiques :

Bonjour Bonsoir

S’il vous plaît

Est-ce-que je peux… ?

Pardon

Merci beaucoup

 

C’est aussi à la maison qu’il doit apprendre :

À être honnête

À ne pas mentir

À être correct

À être ponctuel

À ne pas dire de gros mots

À respecter ses amis

À faire preuve de solidarité

À respecter les personnes âgées et les professeurs

 

C’est toujours à la maison qu’il doit apprendre :

À être propre

À ne pas parler la bouche pleine

À ne pas jeter les déchets par terre

 

C’est encore à la maison qu’il doit apprendre :

À être organisé

À prendre soin de ses affaires et à ne pas toucher à celles des autres

 

Ici, à l’école, nous lui apprenons :

Les mathématiques

Les sciences

La géographie

L’histoire

Les langues

L’éducation physique

et ne faisons que renforcer l’éducation que votre enfant a reçue à la maison…

La vraie valeur des choses

Un père a dit à sa fille : « Tu as obtenu ton diplôme avec des honneurs, voici une voiture que j’ai achetée il y a de nombreuses années. Elle est vieille maintenant, mais avant de te la donner, apporte-la au concessionnaire de voitures d’occasion du centre-ville et dis-leur que je veux la vendre et voyons combien ils nous proposent. »
La fille est allée chez le concessionnaire des voitures d’occasion, est retournée chez son père et a dit : « Ils m’ont offert 1 000 $ parce qu’elle a l’air assez usée. »
Le père a dit : « Maintenant apporte-la au prêteur sur gages. » La fille est allée au prêteur sur gages, est retournée vers son père et a dit : « Le prêteur sur gages n’offrait que 100 $ parce que c’est une vieille voiture. »
Le père a demandé à sa fille d’aller dans un club automobile et de leur montrer la voiture. La fille a ensuite emmené la voiture au club, est revenue et a dit à son père : « Certaines personnes du club m’ont offert 100 000 $ parce que c’est une voiture emblématique recherchée par de nombreux collectionneurs ».
Le père a dit ceci à sa fille : « Le bon endroit te valorise de la bonne manière ». Si tu n’es pas valorisée, ne te fâche pas, cela signifie que tu es au mauvais endroit.
Ceux qui connaissent ta valeur sont ceux qui t’apprécient… Ne reste jamais dans un endroit où personne ne voit ta valeur.

ÉCOLE : Nous rappelons aux parents que c’est à la maison que leur enfant doit apprendre les mots magiques

Bonjour Bonsoir
S’il vous plaît
Est-ce-que je peux… ?
Pardon
Merci beaucoup

C’est aussi à la maison qu’il doit apprendre :
À être honnête
À ne pas mentir
À être correct
À être ponctuel
À ne pas dire de gros mots
À respecter ses amis
À faire preuve de solidarité
À respecter les personnes âgées et les professeurs

C’est toujours à la maison qu’il doit apprendre :
À être propre
À ne pas parler la bouche pleine
À ne pas jeter les déchets par terre

C’est encore à la maison qu’il doit apprendre :
À être organisé
À prendre soin de ses affaires et à ne pas toucher à celles des autres

Ici, à l’école, nous lui apprenons :
Les mathématiques
Les sciences
La géographie
L’histoire
Les langues
L’éducation physique
et ne faisons que renforcer l’éducation que votre enfant a reçue à la maison…

Le niveau des élèves baisse : cela a des conséquences

Un ingénieur français travaillant dans l’intelligence artificielle dans la Silicone Valley remarquait cette semaine qu’il y avait de moins en moins d’ingénieurs américains dans son équipe et de plus en plus d’Indiens, de Chinois, de Coréens. Il y voyait une explication : depuis leur plus jeune âge les Américains sont encouragés par le pédagogisme ambiant – « tu es merveilleux mon fils » – même s’ils sont nuls. Arrivés à l’âge adulte ils sont encouragés à l’Université – « ce que tu fais est formidable » – même si leur production est insignifiante. Entrés dans l’entreprise on les encourage encore en leur disant que ce qu’ils font est « exceptionnel ». Et un jour le couperet tombe : on les vire car on s’est rendu compte qu’ils étaient très mauvais et que leur insuffisance remontait à l’acquisition des savoirs fondamentaux. Et on les remplace par des Indiens.

En France, nous en sommes au même point. Les résultats annuels de l’étude Pisa sont sans appel : en mathématiques les 5% des meilleurs élèves d’aujourd’hui sont à peine au niveau des élèves moyens d’il y a 30 ans, et les élèves moyens au niveau des plus mauvais d’hier. En sciences de la vie, idem. En français et en philo, n’en parlons pas. Et pourtant les résultats au bac sont exceptionnels… Cherchez l’erreur : elle tient à la même cause qu’aux USA, le pédagogisme qui veut faire de chaque enfant depuis 40 ans un être exceptionnel qui a droit à toute la bienveillance de ses aînés même si son savoir et son intelligence sont des plus mauvais. Arrivé à l’âge adulte, cet être exceptionnel, paré de son inculture n’a jamais été confronté à l’échec.

Investi des pouvoirs formidables que lui donnent les réseaux sociaux, cet imbécile patenté et encensé par l’Education Nationale se croit investi d’une mission : donner son avis sur les avancées les plus prodigieuses de la science, remettre en cause les études des plus grands chercheurs, défier la communauté scientifique. Il n’a, bien entendu, pas le début du commencement de la moindre compétence dans aucun domaine, à commencer par la médecine, ni le bagage théorique minimal pour comprendre ce qu’est une série statistique ou une probabilité.

Ajouter à cela une méconnaissance complète des grands mouvements de l’Histoire, il s’autorise à se comparer à un résistant, ou à voir dans nos gouvernants des apprentis dictateurs. Son civisme et sa moralité, pour autant qu’il en ait jamais eu, ont été systématiquement démolis depuis 30 ans par le droit des minorités qui tend à s’imposer à la majorité et il se vit désormais en héros révolutionnaire. Parce que « sa voix compte ». Parce qu’il a « quelque chose à dire ». Même une énorme connerie.

L’inculture générale règne. Chaque année 600 000 bacheliers sortent de l’enseignement secondaire. Ils n’ont qu’une très vague idée de qui est Jean Moulin, de ce pourquoi il est mort. Ils ne savent pas comment fonctionnent une cellule animale et comment y pénètre un virus. Ils n’ont aucune idée de ce qu’est une loi de distribution normale… Toutes choses qui sont pourtant au programme et qu’ils n’ont jamais apprises. Mais on leur a dit qu’ils étaient « formidables ». Alors Ils parlent, ils postent leur tweets vengeurs et ils refusent de se faire vacciner « parce qu’on n’a pas assez de recul ». Ils refusent le pass sanitaire parce « qu’on vit en dictature » et plus ils parlent, plus on les écoute parce que « la parole de chacun est précieuse ».

Notre pays a été à l’origine de l’esprit des lumières, des plus grandes avancées de la science et de la médecine. Nous avons longtemps été à la pointe de l’innovation. Nous sommes désormais à la queue des classements internationaux. Le mouvement antivax, la révolte contre le pass sanitaire ne sont pas des accidents de l’Histoire. Ils sont le symptôme d’un spectaculaire basculement de notre pays dans l’ignorance.

Marc Wluczka, médecin de santé publique

Test de culture générale pour devenir Miss France 2013

Ce quiz a été publié dans le journal Sud-Ouest ici :

https://www.sudouest.fr/2012/11/22/miss-france-auriez-vous-reussi-le-quiz-de-culture-generale-885588-4776.php

À la fin de l’article 2 questions vous sont posées.

Comment jugez-vous ce questionnaire ?

A combien de questions auriez-vous su répondre ?

Enfin, on vous donne les réponses.
Cliquez sur ce lien pour consulter les réponses.

On appréciera ce qu’est la « culture générale » pour les organisateurs.
la « culture générale », qu’est-ce que c’est au fond?

Wikipédia écrit :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_générale

La culture générale désigne les connaissances en tout genre d’un individu, sans spécialisation. Elle fait partie du projet humaniste, trouvant ses origines dans la paideia grecque, traduite par Cicéron sous le terme d’humanitas, puis se mêlant lors de la Renaissance aux arts libéraux, par exemple chez Pic de la Mirandole. Le projet d’une culture générale est intrinsèquement lié à des réflexions à propos de l’humanité, qu’elle soit conçue comme nature humaine ou encore comme dépassement de la nature par la culture (ou « seconde nature »). Durant l’Age Classique, elle forme l’idéal de l’« honnête homme ». La problématique de la culture générale est au cÅ“ur de ce que l’on a pu appeler la « crise de l’éducation » (Hannah Arendt – « La crise de la culture »).

La minuscule « caroline », une sorte de caractère d’imprimerie

Lu dans « Les alphabets de l’oubli » (de Valère-Marie Marchand, éd. Alternatives), page 18, à propos de Charlemagne qui « entre en guerre contre l’illetrisme » :
« Son plan de bataille? la promotion des connaissances, la diffusion de la culture sous toutes ses formes et la régression, à plus ou moins brève échéance, de l’analphabétisme. Son point fort? La création de monastères qui deviennent des satellites de l’empire et d’une écriture la « caroline » qui fait désormais fonction d’ambassadrice. Cette minuscule est adoptée par les monastères de Catalogne, séduit les abbayes d’Outre-Manche et fait une entrée remarquée à Rome où elle concurrence sérieusement l’écriture curiale. »
Pour en savoir plus, lire le livre (!) et l’article détaillé de Wikipédia en français sur la minuscule caroline (écriture).
Extrait :
Caractéristiques
« La minuscule caroline est homogène et régulière, avec des formes arrondies claires, mais surtout lisibles. Elle établit des règles d’écriture qui n’étaient pas systématiques auparavant, comme la séparation des mots au moyen d’une espace. »